#7 – L’erreur fatale des infopreneurs en 2025
Introduction :
Dans cet épisode solo, je pousse un coup de gueule, mais aussi une réflexion, sur un sujet que personne ne semble vraiment aborder : le déséquilibre flagrant entre l’énergie mise dans l’acquisition client (front office) et celle mise dans l’expérience client (back office).
Je partage l’histoire de mon propre investissement dans un mastermind à 25 000 euros… et la désillusion qui a suivi. Puis je décortique le modèle dominant des infopreneurs : beaucoup de marketing, peu de fidélisation. Ce modèle mène à des business instables, usants, peu rentables.
Et si on faisait l’inverse ? Je vous montre pourquoi la rétention client est plus rentable, plus saine, et surtout plus humaine. Comment elle m’a permis, avec Jody Cavalie, de générer jusqu’à 1 million d’euros rien qu’avec une séquence email bien construite. Pourquoi la confiance doit précéder la vente. Et comment construire un business antifragile sans tomber dans la surenchère des promesses bidons.
Chapitrage de l’épisode :
00:00 – Les deux leviers d’acquisition : réseaux sociaux et pubs
01:26 – La méthode à 500K : réactiver les non-acheteurs
02:34 – Le vrai problème : vos mails partent en spam
03:30 – Tout est mis sur la vitrine : l’illusion du front office
05:25 – Une expérience client désastreuse à 25 000 €
09:20 – Pourquoi les Français ne veulent pas juste “acheter”
13:09 – Copywriting à l’ancienne : la culture du one shot
17:27 – Copywriters mal formés = réputation détruite
21:34 – Sans fidélisation, pas de croissance stable
26:32 – Tu es prisonnier de ta présence : plus de temps, moins de vie
29:02 – La solution : moins promettre, plus délivrer
33:24 – L’ingénieur relationnel : vendre à vie, pas qu’une fois
37:12 – L’épreuve par les résultats : Jody, l’écosystème, la rentabilité
43:29 – +5% de rétention = +95% de bénéfices
48:55 – Le modèle d’ICON et les leçons pour l’infopreneuriat
Et si tu gagnais plus en vendant moins ?
[Cet article a été généré par une IA d’après la transcription de l’épisode]
Pendant des années, on m’a appris que pour réussir dans l’infopreneuriat, il fallait vendre. Tout le temps. À n’importe quel prix. Que le copywriting devait être percutant, agressif, manipulateur si nécessaire.
Mais aujourd’hui, je te pose une question simple :
Et si cette logique te faisait perdre plus que ce qu’elle te rapporte ?
La grande illusion du front office
Dans l’infopreneuriat, la majorité des efforts, du budget et de l’attention sont concentrés sur ce que j’appelle le front office :
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Création de contenu pour les réseaux
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Publicité payante
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Pages de vente
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Copywriting « à l’ancienne »
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Setters, closer, community manager…
Résultat : on fait tout pour donner l’impression d’un business solide, attractif, en pleine réussite.
Mais une fois que le client a payé… il entre dans un back office vide. Pas ou peu de suivi. Peu de relation. Peu de structure. Et surtout : très peu de rétention.
J’en ai fait moi-même l’expérience avec un mastermind à 25 000 €.
Super marketing. Super copywriting. Et derrière… aucune confirmation d’inscription. Aucune relation. Aucun respect. Juste du vide.
Le vrai problème : tu as un panier percé
Ce que je vois chez 80 % des infopreneurs, c’est un panier percé.
Tu dépenses une fortune pour acquérir des clients. Et tu les laisses filer.
Tu fais une vente. Et tu ne construis rien derrière.
Pas de rétention. Pas de réactivation. Pas de nurturing.
Tu es condamné à relancer des campagnes, refaire des challenges, créer du contenu non-stop… pour garder ton business à flot.
Et ce n’est pas une question de budget, mais de culture.
On a importé le pire des États-Unis : le copywriting des années 60, calibré pour une seule vente.
À l’époque, une lettre de vente envoyée par courrier suffisait. Mais aujourd’hui ? On vit à l’ère du feedback instantané, des avis Google, de Trustpilot, des réseaux sociaux.
La confiance est devenue la seule monnaie durable.
La vérité qui dérange : ton copywriter peut te ruiner
Aujourd’hui encore, des copywriters te promettent monts et merveilles :
« Offre limitée ! Valeur réelle : 10 000 €, prix aujourd’hui : 297 € ! »
« Masterclass offerte exceptionnellement ce soir à minuit ! »
Tu connais la chanson.
Mais ce que tu ne vois pas, c’est ce que ces promesses font à ton image de marque.
Tu construis une réputation en 10 ans… et ton copywriter peut tout ruiner en 10 minutes.
Et le pire, c’est que tu crois gagner de l’argent.
Mais quand tu regardes les marges, le stress, l’instabilité… tu réalises que tu fais du chiffre d’affaires, pas du bénéfice.
Tu n’as pas un business : tu as une roue de hamster.
Et si on faisait l’inverse ?
Et si tu mettais autant d’énergie dans la fidélisation que dans l’acquisition ?
Et si tu cessais de promettre plus… pour enfin livrer mieux ?
Et si tu remplaçais ton copywriter par un ingénieur relationnel ? Quelqu’un qui comprend que vendre, ce n’est pas convaincre une fois, c’est construire une relation à vie.
C’est ce qu’on a fait avec mon client Jody Cavalli.
Grâce à un travail régulier sur la relation (3 emails par semaine, du contenu pertinent, des rappels bienveillants, des offres intelligentes), on a généré entre 500 000 et 1 million d’euros de chiffre d’affaires annuel… uniquement avec ceux qui n’avaient pas acheté lors du premier contact.
Et devine quoi ? Mes emails ne lui coûtent pas 1 million. Mais ils lui rapportent énormément.
Ce que disent les chiffres
Les études sont claires :
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Acquérir un nouveau client coûte entre 5 et 25 fois plus cher que de fidéliser un client existant.
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+5 % de rétention = +25 à +95 % de bénéfices (source : Bain & Company).
Et pourtant… on continue à mettre 80 % des ressources dans l’acquisition.
Pourquoi ?
Parce qu’on oublie que le client que tu as déjà convaincu est ton meilleur prospect.
Il connaît ta marque. Il t’a fait confiance. Il est mille fois plus susceptible de racheter… si tu le respectes, si tu le suis, si tu continues de l’inspirer.
Des exemples concrets (hors infopreneuriat)
Regarde Apple.
Ils ne font pas de fausses promos. Pas de fausses urgences. Pas de témoignages truqués.
Et pourtant, ils sont devenus l’entreprise la plus valorisée au monde. Parce qu’ils misent sur la qualité, la clarté… et la rétention.
Autre exemple : Ikone, une entreprise B2B d’outsourcing.
98,8 % de leurs clients restent. Pourquoi ?
Parce que chaque feedback déclenche un plan d’action de 90 jours co-construit avec le client. Résultat : une fidélité béton, des ambassadeurs naturels, une acquisition réduite.
Et toi, que fais-tu de tes feedbacks ? Tu les ignores ? Tu les supprimes ? Tu les minimises ? Ou tu les transformes en opportunité de croissance ?
Ce que je défends
Je ne suis plus copywriter.
Je suis ingénieur relationnel.
Mon rôle n’est pas de te faire vendre une fois, mais de construire une entreprise pérenne, où les clients reviennent encore et encore.
Je veux que tu gagnes plus, mais sans t’épuiser, sans tricher, sans décevoir.
Parce qu’il y a une autre voie. Et elle commence par une décision simple :
💡 Remettre la relation au centre.
À très vite,
Francisco Teixeira